Ateliers et stages

La chaise de Vangog

Alcyon est un lieu d'apprentissage du théâtre, ouvert à tous, « sans frontière », encadré par des professionnels. Approfondir les pratiques de l’acteur, découvrir des auteurs, des formes artistiques, mettre en avant l’imagination, la sensibilité, voilà notre ambition. Que ce soit pour certains une découverte, pour d’autres une expérience de plus, il est important de considérer ce travail comme ayant une réelle dimension artistique. Il s’agit d’aller au-delà de ce que l’on se croyait capable.

Spectacles de l'atelier, du plus récent au plus ancien :

dimanche 29 septembre 2019

Le Médecin malgré lui

2019. Molière.


Mise en scène, scénographie : Patrick Melior.
Direction musicale : Nicolas Mesnier-Nature.

Molière, des farces intelligentes

Dans la série « des Médecins », Molière décline le thème de l’abus de pouvoir, la violence de l’usurpation, les faux-semblants. Bien-sûr il s’agit de farce et l’on rit mais le sens est profond, éternel, presque « faustien ». Molière dénonce ainsi les vains discours, l’apparence, la bêtise élevée au rang de science. Et si l’on n’apprend rien de nouveau, on s’étonne d’en être toujours là...

Affiche : Jung Yoon Lee

Le Vilain Mire

2019. Un fabliau du Moyen-Âge mis en musique par Henri Tissot.


Mise en scène, scénographie : Patrick Melior.
Direction musicale : Nicolas Mesnier-Nature.

Tissot et Le Vilain Mire

Le Vilain Mire, fabliau du XIIIe siècle, fut l’objet d’une composition musicale en 1952 par Henri Tissot (1877-1964), franc-comtois, figure de la société bisontine. Dans ce fabliau lyrique, à l’écriture recherchée, alternent commentaires musicaux et dialogues truculents.


Affiche : Jung Yoon Lee

dimanche 12 août 2018

Cyrano de Bergerac

2018. Edmond Rostand.

Cyrano est dans l’incapacité de réaliser son amour. Son courage est celui de l’impuissance, sa force est celle des mots. Une histoire d’amour donc, inaccessible mais sublimée par le verbe. Il faut bien convenir que Cyrano de Bergerac est une œuvre symptomatique. Cyrano dépasse « son complexe » par l’héroïsme, l’énergie du vaincu, la fantaisie de l’artiste. Par lui, la réalité est toujours retournée, la dialectique l’emporte autant que le mousquet, elle assomme l’adversaire et cela fait rire autant que cela peut émouvoir.

Scénographie, mise en scène : Patrick Melior.
Décors : Jean-Philippe Cléau.
Au piano : Nicolas Mesnier-Nature.
Avec : Laurent Berçot, Laurent Biichle, Jean-Pierre Bolard, Rose Gutierrez, Marie-Alice Ottmann, Michèle Lautrey, Elsa Auconie, Alexandre Giraud-Telme, Alexis Danterroches.
Lumière : Philippe Breton. Son : Guy Pothier. Confection des costumes : Michèle Lautrey.
Captation : Aurélien Melior.


Affiche : Jung Yoon Lee

mardi 10 octobre 2017

Le Grand Escroc (atelier)

Juin 2017. Herman Melville.
Au Fort de Chaudanne




Adaptation, mise en scène : Patrick MELIOR
Agencements costumes : Johanna  VUEZ
Piano : Marie-Alice OTTMANN
Décors : Jean-Philippe CLEAU, Patrick DIGNAC,
Bruno DAROS, Jean-Pierre  BOLARD
Conception lumière : Philippe BRETON
Montage sonore studio : Julien WOITTEQUAND
Régie son : Guy POTHIER.

Avec : Laurent BERÇOT. Laurent BIICHLE.
Jean-Pierre BOLARD. Bruno DAROS.
Patrick DIGNAC. Rose GUTIERREZ.
Marie-Alice OTTMANN. Claire SERRE.
Isabelle SOSOLIC. Gina TODESCHINI.
Johanna VUEZ.

Vous ne connaissez peut-être pas le Grand Escroc d’Herman Melville, mais de grands escrocs, ça, vous en connaissez. On en connait tous d’innombrables, quand on ne l’est pas soi-même. Peut-être même le sommes nous tous, pour les autres. Un moyen de survie dira-t-on.

Quel est le plus grand escroc aujourd’hui ? Avec Melville nous imaginerons que ce n’est pas un personnage unique, mais une institution, un ordre, une religion, une société de bienfaisance, un gouvernement, un programme, une place financière, un commerce, une publicité.

Il y a dans l’escroquerie quelque chose d’amusant. Au fond, on se moque plus facilement de la victime que de l’escroc, comme au 19eme siècle on se moquait du cocu. Et puis il y a tellement de formes d’escroqueries. La pire peut-être est celle de ceux qui s’escroquent eux-mêmes… Ah ! Ces illusions d’honnêteté, de bonne conscience : hypocrisie, hypocrisie, hypocrisie ! Et il faut le théâtre pour le dénoncer et s’en amuser.

Affiche : Jung Yoon Lee

lundi 20 juin 2016

Les Géants de la Montagne

2016. Luigi Pirandello.



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Une histoire qui nous parle…

Une troupe de comédiens errants, à la recherche d’un théâtre où ils pourraient donner des représentations d’une pièce à laquelle ils tiennent particulièrement, arrive dans une villa occupée par un magicien et toute une population de marginaux excentriques... Dans cet endroit magique fait de songes, Cotrone laisse libre cours à son imagination. Là-haut, dans la montagne, vivent les Géants...

La répétition.

Avec cette ultime œuvre de Pirandello nous jouons à nous faire peur, comme le feraient des enfants. Si nous nous livrons au cauchemar, à la divagation, nous n’en perdons pas pour autant la raison. C’est le merveilleux du théâtre que de pouvoir faire les fous sans l’être. Dans les propos du magicien Cotrone, il y a la révélation d’un secret. Un secret à dévoiler. On dit que Les Géants représentent pour Pirandello les forces obscures du fascisme des années 30. Sans doute. Mais au regard de ce que nous vivons aujourd’hui, nous y voyons d’autres choses encore. Faisons l’expérience d’une pensée vagabonde. On est au théâtre. On joue. C’est une répétition !

- Vous entendez ?
- Les rois du monde !
- Ils viennent pour la cérémonie. Allons voir !
- Non ! Personne ne bouge. Restons ici pour la répétition.


Une expérience.

Dans le cadre de ses ateliers de formation, le théâtre Alcyon présente chaque année un spectacle. Celui-ci n’a pas pour but une diffusion élargie mais a l’ambition d’une expérience. Cette année le hasard nous a mis en présence de Pirandello. « Les Géants de la montagne » présenté par Stéphane Braunschweig au Théâtre de la Colline à Paris et au CDN de Besançon, nous a fait relire cette œuvre étrange, inachevée…
Nous avons un goût pour l’étrangeté, l’inachevé.

Le désir de beauté.

Bien des thèmes dans « les Géants » nous sont proches :
- L’idéal artistique confronté aux brutalités d’une société.
- Le rêve et la réalité, la scène et l’obscène.
- L’errance, l’exil d’une Compagnie de Théâtre hors des schémas de production habituels.
- La société du mépris, mépris des forts face aux faibles, des faibles face aux forts… !
- La fragilité émouvante d’une actrice qui donne sa vie à la poésie, aux poètes, à la beauté. Nous avons pensé au film « Marguerite » de Giannoli avec Catherine Frot. La beauté, la vraie, est entièrement dans le désir de beauté.

Pirandello le sicilien.

...Et la hantise d’être « un enfant échangé ».

Affiche : Jung Yoon Lee

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