Princesse Brambilla

1980, d'après E.T.A. Hoffmann

Création à Florence
Reprises à Paris, Versailles, Bonn, Erlangen, en région Franche-Comté (72 représentations)


Un très beau, très inquiétant conte d'Hoffmann à propos de l'identité. Délire et réalité s'entrecroisent et luttent dans la pauvre cervelle d'un comédien. C'est un travail ambitieux, inventif, très intelligent. Vraiment, cela vaut la peine d'y aller !

J. Nerson, Le Figaro, 14 juin 1980


Un acteur de tragédie qui se croit prince et que l'on croit fou traîne sa mélancolie dans les rues de Rome en plein carnaval, à la recherche d'une princesse insaisissable croisée dans son sommeil. Les actrices de la Compagnie Patrick Melior font naître au bout de leurs doigts l'irréalité comme des prestidigitateurs.

Libération, 24 juin 1980


C'est à l'illusion, à la métamorphose, au jeu permanent, au masque, au mythe et au miroir, que s'intéressent Hoffmann et Patrick Melior, qui signe la mise en scène. Les six comédiennes sont parfaitement à l'aise, dans ce dédale baroque, où tout se défait aussitôt fait, où la fantaisie de la commedia dell'arte fait la nique au tragique et au sérieux.

Ce spectacle pétille de trouvailles malicieuses et ingénieuses.

E. Klausner, Les Nouvelles littéraires