Archimède et Le Cave

2015. Audiard.

Archimède :


Le Cave se rebiffe :



Le Cave se rebiffe

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Archimède

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Vous avez dit Audiard !

Le mot, la phrase, Audiard ne semble pas aller beaucoup plus loin. Ce dialoguiste réactionnaire n’a pas le souci des grandes idées. La métaphysique il s’en fout. Ce qui compte pour lui ce n’est pas le contenu, mais le jeu. Le plaisir du jeu. Audiard est un joueur. Il est malin comme un enfant. Il arrive à nous faire croire à la spontanéité des comédiens « de sa bande ». Il a raison de dire de lui-même qu’il est très mauvais metteur en scène. Pour les dialogues, si on lui donne un bon cachet, il a du génie, il décoiffe, il inspire… ! Sa science a quelque chose à voir avec celle de Jarry. Il excelle dans la Pataphysique langagière. Tout cela donne du plaisir et c’est de ce plaisir dont nous éprouvons le besoin : sortir des « nouvelles vagues », des nouveaux communicants, de la nouvelle philosophie, des concepts définitifs, prendre le risque du populaire pour ne pas se laisser bouffer par le populisme et les tristes jérémiades…

J’en suis encore à attendre la venue d’un philosophe-médecin qui aura le courage de dire que toute activité philosophique n’est absolument pas de trouver la « vérité », mais quelque chose de tout autre, disons de santé, d’avenir, de vie…

Nietzsche. Le gai savoir


Alcyon et « Le gai théâtre »

Comme Nietzche et son « gai savoir », nous voudrions un « gai théâtre », qui serait aussi un gai savoir… Apprendre sans cesse c’est rester joyeusement libre de ses choix, de ses pensées. Ne rien exclure sinon la bêtise du temps. Comment peut-on s’ennuyer ? La vie est si inimaginable, si étonnante, si…  Nous n’arrivons pas à désespérer. Associons aux terribles passions humaines le pouvoir magique de la bouffonnerie.