L'éternel féminin

1998, d'après Gœthe et Nietzsche.



Création dans le train Le Locle (Suisse), Morteau, Gilley...
Arrêts dans des gares puis dans une forêt.
En partenariat avec la S.N.C.F.

Le public se voit proposer un voyage. Mais le train, omnibus, ne s’arrête pas là où il est convenu de s’arrêter. Dans des lieux dont on a mis en valeur les qualités « dramatiques » se déroule un spectacle à épisodes multiples. Le spectateur fait d’étranges rencontres. De nombreux personnages hantent gares, quais, forêts, paysages oniriques. De courtes comédies, tragédies, fantasmagories, accompagnent le spectateur-acteur de ce parcours initiatique.

Des textes de Nietzsche exaltent la vie et l’homme pris dans les éléments naturels, le cosmos..., soudain, un chant monte des profondeurs de la forêt, les notes cristallines d’un piano accompagnent une voix pure.

L'Est Républicain, 20 juillet 1998

Prenez le train du rêve. Spectacle hallucinant. Des comédiens, que l’on croirait échappés de quelque “En attendant Godot”, errent sur le quai de gare du Locle. Ils s’apprêtent à prendre “le premier express pour le Sud !” C’est le début du spectacle. Pour ce voyage certains passagers sont des acteurs et jouent leur rôle de voyageurs d’un autre temps. Mais ce train pour nulle part poursuit son itinéraire, plongeant dans l’obscurité. Et voilà que le convoi s’arrête devant un théâtre de verdure en pleine forêt. Lieu magique par la grâce des danses, musiques et textes. Un très beau travail du metteur en scène Patrick Melior et de sa troupe.

L’Impartial, 25 juillet 1998